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melanie
Châteaubriant, Pays de la Mée (Bretagne), France
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jeudi 24 décembre 2009
(dessin de Moon - 06 87 32 77 47, Ă  qui vous pouvez commander le dessin que vous voulez)

En cette veille de Noël, croyez-vous encore au Père Noël ? Voici une petite histoire, vraie évidemment.

Noël approche, Noël c’est demain. La neige est tombée et, comme chaque année, par tradition, Gustave, 7 ans, fait dans la cour son petit bonhomme de neige. Il a presque fini: les yeux, deux boules de charbon; une carotte pour le nez, la vieille pipe à papy; le chapeau de paille et même le cache-nez rouge qu’il met quand il va à l’école.

Un regard sur son Ĺ“uvre : « Bon ! Ça peut aller comme ça ! Toi, tu vas t’appeler Totor, moi on m’appelle Tatave. On est copains. Ça te va ? Â»

Dans la cour, un pâle petit soleil d’hiver fait scintiller la neige. Médor va et vient. Minet est sur la fenêtre : il ne veut pas avoir froid aux pattes. Et Margot, la pie, se chauffe sur le toit le long de la cheminée qui envoie une fumée bleue vers le ciel clair

Tatave s’approche de Totor et lui chuchote : « Ecoute, je vais te dire quelque chose, un vrai secret, juste entre toi et moi. Mais motus, tu ne diras rien, je compte sur toi. C’est sĂ»r ? JurĂ© ? Â» - « Tu sais, il y belle lurette que je ne crois plus au Père NoĂ«l. Je fais seulement semblant. Les copains Ă  l’école , ils se moquent de moi mais ça m’est Ă©gal. Tu comprends, si je leur dis que je n’y crois plus, je risque de ne pas avoir la patinette que j’ai demandĂ©e par lettre, surtout que ce mois-ci mon carnet de notes Ă  l’école n’est pas formidable. Tu penses, les maths, l’orthographe, les devoirs, les leçons, ça me casse la tĂŞte. J’aime mieux les matches de foot Ă  la tĂ©lĂ© ou jouer sur l’ordinateur. Mais les parents, ils sont rĂ©tro. Ils comprennent pas ça. Enfin, on verra, j’ai le temps bon, je vais rentrer, la nuit tombe, bonne nuit Totor ! Â».

La nuit de NoĂ«l est passĂ©e. Tatave s’est levĂ© tĂ´t pour voir sa patinette. Mais, oh ! Horreur ! Il n’a trouvĂ© dans ses souliers qu’un petit paquet contenant deux morceaux de charbon et un petit billet oĂą Ă©tait inscrit : « Moi non plus je ne veux pas me casser la tĂŞte. La patinette ce sera pour la prochaine fois, si tu amĂ©liores ton carnet de notes Â». StupĂ©faction ! Ainsi Totor a caftĂ© !

En colère, Tatave sort dans la cour. HĂ©las ! La nuit a Ă©tĂ© douce. Plus de Totor, il a fondu. Il ne reste par terre que le chapeau, la carotte, la pipe et deux boulets de charbon. MĂŞme le cache-nez a disparu. Mais en levant les yeux, Tatave aperçoit son cache-nez coincĂ© entre deux branches du vieux chĂŞne et, dessus, Margot la pie qui le regarde de ses yeux ronds et semble le narguer..Alors il comprend : elle parle Margot, elle a mouchardĂ©, c’est elle qui a tout racontĂ©. Furieux, il prend un boulet et le lance sur l’oiseau : « Bavarde ! Chipie ! Moucharde : Sale bestiole ! Si je t’attrape, tu vas pouvoir compter tes plumes ! Â» Elle a compris, elle prend son envol et disparaĂ®t.

Tatave rentre tout penaud, s’asseoit et, la tĂŞte dans les mains, se demande « Mais Ă  qui a-t-elle pu aller jacasser tout ça ? Â».

A qui ? Mais au Père Noël bien sûr !

(Histoire racontée par Andrée Gaborit)




(Je vous donne rendez-vous maintenant le 28 décembre)
mercredi 23 décembre 2009

Voici un message venu des régions de France
Où il fait à peu près bon l'hiver
(mais l'été trop chaud !)
Tandis que le nord grelotte.



Mais connaissez-vous l'histoire du mot "pétanque" ? Cela vient de l'occitan : a pes tanca qui veut dire à pieds joints. Tout a commencé, dit-on, en 1910.. À l’époque, les spectateurs avaient la possibilité de louer des chaises pour assister aux parties de boules. Mais il y avait de nombreuses protestations, car les gens assis à proximité du cochonnet n’hésitaient pas à donner de petits coups de pied dans les boules, pour les rapprocher du but, lorsque cela pouvait arranger un copain…
À l’inverse, pour ceux qu’on n’aimait pas, un coup de talon envoyait la boule sous
les chaises ! Alors il fut décidé de retirer les chaises. À l’exception de celle
de Pépé Jules qui ne pouvait plus se tenir debout.

Mon grand-père, qui le voyait lancer des boules depuis sa chaise, enrageant de ne plus pouvoir jouer, lui proposa un jour de faire autrement : “Tu vas rester assis,
on va jouer sur une distance de trois mètres, et nous, on va tracer un rond autour de ta chaise : c’est de là qu’on jouera…” Voilà comment fut inventé le cercle
de lancer…Il fut ensuite décidé que toutes les personnes qui ne pourraient plus se tenir en équilibre sur un pied, les personnes âgées ou handicapées, pourraient désormais se tenir debout, les pieds joints (a pes tanca) dans un emplacement correspondant à celui de la chaise de Jules. La pétanque était née.
(récit de Martine Pilate)- http://www.quintaisport.fr/

(photos : santons de Provence, exposition à Châteaubriant)
mardi 22 décembre 2009

Un peu de politique avant les fĂŞtes ...

Le coq gaulois est l'un des symboles de la France. Ce coq majestueux et prétentieux, bien qu’il se nourrisse en grattant le fumier, on s’accorde à le trouver braillard et vantard, parfois dénué de scrupules (mais sans méchanceté), avantageux auprès des... poules, batailleur, etc., mais on lui attribue aussi de bien belles vertus. Il est brave et se défend jusqu’à la mort, il chante bien et à propos de tout, il est beau, il est vigilant et on n’a pas trouvé mieux comme réveille-matin.

Le coq a enrichi le vocabulaire français : coquin, coquebin (niais), coquard, coqueluche, coquefredouille (pauvre hère), coquecigrue (baliverne) et même cocu (!) viennent de coq. Mais aussi coquet, coquelicot, cocarde, coque-mar (aiguière) et coqueliner (faire le galant)...

(d'après les écrits de Claude Chapront)

Et si les débats vous intéressent, allez donc voir celui de "Action discrète", à la Préfecture de l'Aude, il vaut son pesant de rires ! http://player.canalplus.fr/#/300320. Et quand on le regarde une deuxième fois, c'est encore plus drôle. Un grand moment de rirocratie (comme dirait le préfet !, enfin, presque !)
lundi 21 décembre 2009

(préparer les provisions de l'hiver)

Je n'Ă©tais alors qu'une fillette de huit ans
Chez ma Mémé me réfugiais de temps en temps.
Dès la soupe avalée, laissant dehors le vent hurlant
Nous nous retrouvions devant l'âtre flamboyant.
En ce temps, ni télé ni fausses vérités
Ni célébrités staracadémisées.
Juste quelques mots simples et vrais
Et la chaleur qui nous engourdissait.
Sur mes genoux, ronronnait le mignon chaton.
Inlassablement, Mémé brodait son napperon
Grand'père égrappait le maïs, triait des noix
Se taisait, puis soudain pensait Ă  haute voix.

Le tic tac incessant de l'horloge était parfois troublé
Par le bruit lourd de la bûche s'effondrant dans le brasier,
Tandis qu'une autre dont le bois Ă©tait bien vert
Semblait pleurer la forêt et gémir de colère.
Mes joues luisaient, rouges et rebondies
Je me sentais petit oiseau dans son nid.

(poème de Alinette - http://alinouchette.canalblog.com/)
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