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melanie
Châteaubriant, Pays de la Mée (Bretagne), France
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vendredi 22 octobre 2010

Je voudrais savoir écrire le silence
Celui qui repose là dans cette carrière d'automne
Dans les traces ineffables de l'Histoire
Celui toujours crucifié aux barbelés des camps
Celui qui gémit encore dans les baraques de Compiègne
Et l'odeur de la gare et le cri des trains qui s'efface dans la nuit.

Je voudrais savoir porter l'écho des milliers de voix
Comme ces ultimes messages griffonnés et jetés sur le ballast
Faire briller d'espérance ces regards allongés
Sur des châlits de purgatoires
Où la survie seule ne tient qu'à la mémoire d'un visage,
Au rêve d'un monde de justice et de paix.

Je voudrais savoir questionner les mêmes nuages, le même froid, la même neige Entendre les mots de fraternité et le chant des cultures profondes
Berceuses d'adieux et simples gestes de confiance.

Je voudrais tant murmurer le silence
Un chant de Résistance dans la danse d'un violon
Une dignité partagée, une trace dans l'Histoire
Propager l'écho de leurs simples mots
Où rien ne finit jamais puisque tout amour dans l'amour renaît.

Je voudrais savoir, tant savoir crier le silence
Qui s'installe aux terrasses de mémoires amnésiques
Ou si promptes à l'oubli.
Et que la jeunesse se souvienne des jeunesses offertes pour la légèreté du monde
Et le bonheur simple d'une vie de liberté.
Qu'ensemble, ici, nous rendions humblement hommage
A ces milliers d'hommes, de femmes et d'enfants sans âge nés au mauvais temps, Pris, déportés, abattus, rentrés ou non des "destinations inconnues"....

Ainsi commence l'évocation historique qui sera donnée dimanche 24 octobre à Châteaubriant, dans la Carrière des Fusillés. Ce sera, comme toujours, une belle cérémonie, écrite par le Théâtre Messidor et jouée par une centaine de comédiens amateurs du Pays de Châteaubriant. Renseignements au 02 40 28 60 36
mercredi 20 octobre 2010
Camping sauvage en centre ville.


Adresse sur simple demande


(Photos Alain Borgone)
Et moi, très fatiguée, je vais me coucher.
Il est 22 h, je n'ai plus le courage d'écrire !

lundi 18 octobre 2010
Il s'appelle Alain Borgone. Il me donne des photos et des "brèves"
et l'autorisation de vous en faire profiter...
Donc je vais le piller sans  vergogne .... et cela me laissera du temps pour faire autre chose.

Aujourd'hui : une belle marquise.


Belles marquises, vos beaux yeux mourir .... me font d'amour

(Deux photos d'A.Borgone)

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