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melanie
Châteaubriant, Pays de la Mée (Bretagne), France
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vendredi 13 février 2009

A la Maison de la Ruralité
en Lusanger
Une cabane abandonnée
jeudi 12 février 2009

Au Petit-Auverné
Un vieux banc abandonné
De quels amoureux entendra-t-il les baisers ?
In the "Petit Auverné", this is an old abandoned bench
He not hear the kiss of the lovers ?
mercredi 11 février 2009

A la menuiserie de l'Isac, à Nort sur Erdre, l'abat-jour est en bois. Le bureau aussi.
In the carpentry Isac in Nort sur Erdre, the lamp is made of wood. The office also.
mardi 10 février 2009

Un cambrioleur est venu dans ma maison.
La ferrure du volet a été cassée.
Je l'ai gardée comme oeuvre d'art.
A thief entered my house.
The ironwork of the window has been broken.
I kept this object ...
lundi 9 février 2009

Paysage typique, l'hiver, dans la région de Châteaubriant.
Ce sont des chênes, régulièrement émondés, pour produire du bois de chauffage.
Landscape typical winter in the region of Châteaubriant.
These are oaks, regular pruned to produce firewood.

Voir ci-dessous trois défis : la bicoque, une vie de défi et le pain du défi...
Mais ne me lancez plus de défi, je n'ai pas de temps à y consacrer !
Miss_Yves m'a lancé un défi, à propos de la photo ci-dessous. J'ai donc écrit un texte ...

J’ai pris mon chevalet
Et quelques pinceaux
Une petite toile
Et de la couleur
Pour peindre la vie.
Peindre ma vie.
Ma vie passée ?
Ma vie future ?
Ma vie et celle des autres
Ici, maintenant ?

Ma vie est faite de tons pastels
Et de grands traits de déchirure
D’un cri qui ne peut sortir
De quelques gouttes de sang.
Vaut-elle la peine d’être dessinée ?
Non

Je dessinerai les contours du monde
Du monde dont je rêve
Du monde dont rêve le monde
Une terre ronde
Une terre verte
Une terre de tendresse
Une terre nourricière
Une terre de paix.

J’y mettrai quelques abeilles
Pour le miel
Et des papillons rouges
Pour la couleur
Des papillons blancs
Pour la différence
Des chèvres
Pour le lait
Et quelques chats
Pour les câlins
Des oisillons
Pour la douceur de leurs plumes
Et des enfants
Pour leur émerveillement.

J’y mettrai des hommes
Et des femmes
Pour peupler la terre
Et pour chanter le soleil.

Et puis je m’endormirai
Pour toujours
En souriant.

J’ai pris mon chevalet
Et quelques pinceaux
Pour dessiner la vie …
En réponse à Marguerite-Marie qui m'a lancé un défi à propos de cette photo qui, vue de loin, vue de près, ne donne pas les mêmes sensations


Un homme marchait dans la prairie
Insouciant, insoucieux
Sans voir le scarabée dans les herbes
Sans entendre le chant du passereau.
Un homme seul, ainsi,
A quelque chose de troublant.
Pourquoi seul quand tant de gens
N’attendent qu’une invitation
A cheminer de conserve ?
Il semblait absorbé par un rêve intérieur
Que rien ne pouvait distraire.
Les arbres élancés avaient sorti
Leurs habits d’automne
Pour mieux repousser les heures sombres
Que l’hiver annonçait.
Tout était calme, heureux.

Le regard du promeneur, soudain
Fut accroché par ce paysage, là,
Que la photo saisit si bien.
De loin l’homme voyait une route goudronnée
Une route montant à la cime des cépées
Irait-il vers cet au-delà suggéré ?
Vision insolite d’un avenir irréaliste.

En s’approchant il comprit
Que cette route n’était que le toit ardoise
D’une bicoque abandonnée
Envahie par le lierre.
La porte n’était point fermée.
Comme une incitation à entrer.
Et si les murs étaient fendus
Ce n’était que par le poids des lézards
En maraude en ces lieux.

Une bicoque ? une bi-coque ?
Une coque pour deux ?
Entrerait-il dans cet abri protégé ?
Mais il était seul !
Il n’était point attendu.

L’ombre dessinait une barrière noire …
dimanche 8 février 2009
Claude m'a envoyé une photo. Charge à moi de trouver un texte pour l'accompagner.Alors voilà ....



Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front !
Dieu le père est là, me tendant ce paquet de pain blanc.
Du pain blanc ! Mais point n’en souhaite !
Donnez-moi du pain gris,
Donnez-moi du pain bis
Aux noix, aux noisettes,
Aux graines de lin.
Ne me forcez pas à manger de votre pain !
Dieu du ciel, ce pain blanc, est-ce là votre cadeau ?

Je le sais privé de sa force
Je le sais privé du son,
Privé du goût,
Privé de cette bonne odeur
Dont je garde le souvenir :
Une large tranche de pain bis
Odorante et croustillante
Piquée à la pointe du couteau
Dorant doucement devant les braises du foyer
L’odeur qui peu à peu envahit la pièce,
La saveur que déjà on sent dans la bouche
Et la couleur de ce pain chaud que le beurre recouvrira.

Alors j’entendis Dieu, désolé de reconnaître
Que les hommes ont tout trafiqué,
Tout ogm-isé, tout dénaturé.

Et voilà que le miracle s’accomplit
Sous mes yeux émerveillés apparut le pain
Le pain de l’amitié
Le pain que l’on partage avec les amis
Et avec les ennemis aussi.
Le pain,
Le sel de la vie …..

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