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melanie
Châteaubriant, Pays de la Mée (Bretagne), France
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lundi 9 février 2009
En réponse à Marguerite-Marie qui m'a lancé un défi à propos de cette photo qui, vue de loin, vue de près, ne donne pas les mêmes sensations


Un homme marchait dans la prairie
Insouciant, insoucieux
Sans voir le scarabée dans les herbes
Sans entendre le chant du passereau.
Un homme seul, ainsi,
A quelque chose de troublant.
Pourquoi seul quand tant de gens
N’attendent qu’une invitation
A cheminer de conserve ?
Il semblait absorbé par un rêve intérieur
Que rien ne pouvait distraire.
Les arbres élancés avaient sorti
Leurs habits d’automne
Pour mieux repousser les heures sombres
Que l’hiver annonçait.
Tout était calme, heureux.

Le regard du promeneur, soudain
Fut accroché par ce paysage, là,
Que la photo saisit si bien.
De loin l’homme voyait une route goudronnée
Une route montant à la cime des cépées
Irait-il vers cet au-delà suggéré ?
Vision insolite d’un avenir irréaliste.

En s’approchant il comprit
Que cette route n’était que le toit ardoise
D’une bicoque abandonnée
Envahie par le lierre.
La porte n’était point fermée.
Comme une incitation à entrer.
Et si les murs étaient fendus
Ce n’était que par le poids des lézards
En maraude en ces lieux.

Une bicoque ? une bi-coque ?
Une coque pour deux ?
Entrerait-il dans cet abri protégé ?
Mais il était seul !
Il n’était point attendu.

L’ombre dessinait une barrière noire …

1 commentaires:

Marguerite-marie a dit…

félicitation, j'adore ce texte, merci.Bises


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