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About Me
- melanie
- Châteaubriant, Pays de la Mée (Bretagne), France
mercredi 21 avril 2010
00:01 | Publié par
melanie |
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Le lait va mal
Le boeuf va mal
Le porc va mal
La vigne va mal ...

Des agriculteurs sont allés murer la permanence du député
Pour dire que la politique européenne les envoie dans le mur ...

lundi 19 avril 2010
00:01 | Publié par
melanie |
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Etes-vous là, amis fidèles ?
Oui j'ai disparu depuis quinze jours
car le temps s'en va, le temps s'en va, amis ...
Le temps non ? nous nous en allons
dirait le poète.
J'ai quelques clichés en réserve
Des fleurs mais pas de petits oiseaux ...
En cette fin de semaine, il y avait des animations au château.
Les enfants ont manié le fer, la forge et le marteau.
Je les trouve très beaux ...

(Organisation : Conseil Général de Loire-Atlantique et "Voix de la Forge")
Oui j'ai disparu depuis quinze jours
car le temps s'en va, le temps s'en va, amis ...
Le temps non ? nous nous en allons
dirait le poète.
J'ai quelques clichés en réserve
Des fleurs mais pas de petits oiseaux ...

Les enfants ont manié le fer, la forge et le marteau.
Je les trouve très beaux ...

(Organisation : Conseil Général de Loire-Atlantique et "Voix de la Forge")
dimanche 4 avril 2010
02:44 | Publié par
melanie |
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Il est trois heures du matin. L'info que je viens d'apprendre est trop grave pour que je reste au lit : un gendarme a été suspendu cette semaine pour avoir écrit un poème en soutien à son collègue Matelly, radié pour avoir critiqué le rapprochement police-gendarmerie au sein du ministère de l'Intérieur..
L'adjudant A., sous cette signature, a écrit fin mars un poème intitulé "Il pleut sur nos képis" publié par l'Association de défense des droits des militaires (Adefdromil). Recherché, retrouvé, il fait l'objet d'une enquête "de commandement" pour son "écrit outrageant". Un "dossier disciplinaire est en cours d'instruction" à son encontre et une "suspension administrative" est envisagée.
Vous trouverez ici l'adresse de l'Adefdomil, avec le texte du poème. S'il était effacé, vous le trouverez ici, avec, à la suite, copie d'une vidéo publiée sur Youtube.
"Il faisait beau, le jour où j’ai signé !
Je me souviens comme j’étais fier de m’engager,
D’être formé à ce métier par mes aînés…
Du bon droit je voulais être le soldat,
Dans le respect des traditions et des hommes.
Du citoyen, à tout faire je serai l’homme !
De ma personne alors, j’ai donné sans compter...."
vendredi 2 avril 2010
00:02 | Publié par
melanie |
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Je suis allée à une soirée, maman,
et je me suis souvenue de ce que tu m'avais dit.
Tu m'avais dit de ne pas boire,
alors je n'ai pas bu avant de conduire.
Quand je suis entrée dans mon auto, maman,
j'ai su que je rentrerais à la maison en vie,
car je t'ai écoutée, maman, je n'ai pas bu.
J'ai commencé à conduire, mais l'autre auto ne m'a pas vue,
Je suis étendue sur le pavé, maman.
J'ai entendu le policier dire que l'autre garçon était saoul,
et maintenant, je suis celle qui paye !
Je suis couchée ici, en train de mourir, maman.
Ma vie vient d'éclater comme un ballon.
Je voulais simplement te dire, maman:
je te jure que je n'ai pas bu !
Ce garçon était probablement à la même soirée que moi.
La seule différence, c'est qu'il a bu et que c'est moi qui vais mourir...
Avant de mourir, maman
je voulais juste de dire une phrase simple
maman je t'aime
Source : http://la-mafia-de-agor.forumactif.com/beaux-textes-f3/poeme-accident-de-la-route-t130.html
C'était une représentation théâtrale sur la sécurité routière
au Lycée Etienne Lenoir à Châteaubriant.
Le "boucher" expliquait avec humour, qu'il aimait la chair fraîche, jeune, tendre ....

mercredi 31 mars 2010
00:01 | Publié par
melanie |
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A la porte du "Notilus" (avec un O, comme eau), le capitaine Crochet invitait à découvrir les problèmes de l'environnement, et spécialement de l'eau !

lundi 29 mars 2010
00:04 | Publié par
melanie |
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Ma première dent
Que de rêves en t’attendant
A regarder manger les grands
Que d’espoir de ces mets
Que je dégusterai en gourmet !
Finis les bibes de lait
Que maman me donnait
Terminés ces petits pots liquides
Bien trop souvent insipides
Bientôt à moi, les bons repas
Que je partagerai avec papa
(...)
Avec ça , je mordrai la vie à pleines dents
Et cela tout en souriant, c’est évident !
(poème de jeanyves53)
vendredi 26 mars 2010
00:01 | Publié par
melanie |
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150 jeunes de Hongrie, d'Italie et de Châteaubriant se sont retrouvés pour parler d'unité et de diversité en Europe à travers la gastronomie, dans le cadre d'un projet Comenius au Lycée Guy Môquet à Châteaubriant.
Ces deux ravissantes jeunes filles, Virginie et Angélique, ont présenté "le chocolat, un produit comme les autres"
Gourmandise
J'étais allé chez l'épicier
Acheter
Du café, du savon, de l'huile
Ou bien des allumettes.
En passant devant le comptoir
J'ai pu voir
Des caramels et des sucettes,
Peut-être cent, peut-être mille !
Mais alors, je n'ai plus pensé
A ce qu'il fallait acheter
Et j'ai demandé tout bas
Un kilo de chocolat.
A. Laponne
mercredi 24 mars 2010
00:08 | Publié par
melanie |
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Et voici une oeuvre collective. Qu'est-ce ?

A l'oeuvre on connaît l'Artisan.
Quelques rayons de miel sans maître se trouvèrent,
Des Frelons les réclamèrent.
Des Abeilles s'opposant,
Devant certaine Guêpe on traduisit la cause.
Il était malaisé de décider la chose.
Les témoins déposaient qu'autour de ces rayons
Des animaux ailés, bourdonnants, un peu longs,
De couleur fort tannée et tels que les Abeilles,
Avaient longtemps paru. Mais quoi ! dans les Frelons
Ces enseignes étaient pareilles.
La Guêpe, ne sachant que dire à ces raisons,
Fit enquête nouvelle, et pour plus de lumière
Entendit une fourmilière.
Le point n'en put être éclairci.
De grâce, à quoi bon tout ceci ?
Dit une Abeille fort prudente,
Depuis tantôt six mois que la cause est pendante,
Nous voici comme aux premiers jours.
Pendant cela le miel se gâte.
Il est temps désormais que le juge se hâte:
N'a-t-il point assez léché l'Ours?
Sans tant de contredits et d'interlocutoires,
Et de fatras, et de grimoires,
Travaillons, les Frelons et nous:
On verra qui sait faire, avec un suc si doux,
Des cellules si bien bâties.
Le refus des Frelons fit voir
Que cet art passait leur savoir;
Et la Guêpe adjugea le miel à leurs parties.
Plût à Dieu qu'on réglât ainsi tous les procès !
Que des Turcs en cela l'on suivît la méthode!
Le simple sens commun nous tiendrait lieu de Code;
Il ne faudrait point tant de frais;
Au lieu qu'on nous mange, on nous gruge,
On nous mine par des longueurs;
On fait tant, à la fin, que l'huître est pour le juge,
Les écailles pour les plaideurs.
(Jean de la Fontaine)
La photo ci-dessus (et co-dessous) est un gros plan d'un nid de frelons !

A l'oeuvre on connaît l'Artisan.
Quelques rayons de miel sans maître se trouvèrent,
Des Frelons les réclamèrent.
Des Abeilles s'opposant,
Devant certaine Guêpe on traduisit la cause.
Il était malaisé de décider la chose.
Les témoins déposaient qu'autour de ces rayons
Des animaux ailés, bourdonnants, un peu longs,
De couleur fort tannée et tels que les Abeilles,
Avaient longtemps paru. Mais quoi ! dans les Frelons
Ces enseignes étaient pareilles.
La Guêpe, ne sachant que dire à ces raisons,
Fit enquête nouvelle, et pour plus de lumière
Entendit une fourmilière.
Le point n'en put être éclairci.
De grâce, à quoi bon tout ceci ?
Dit une Abeille fort prudente,
Depuis tantôt six mois que la cause est pendante,
Nous voici comme aux premiers jours.
Pendant cela le miel se gâte.
Il est temps désormais que le juge se hâte:
N'a-t-il point assez léché l'Ours?
Sans tant de contredits et d'interlocutoires,
Et de fatras, et de grimoires,
Travaillons, les Frelons et nous:
On verra qui sait faire, avec un suc si doux,
Des cellules si bien bâties.
Le refus des Frelons fit voir
Que cet art passait leur savoir;
Et la Guêpe adjugea le miel à leurs parties.
Plût à Dieu qu'on réglât ainsi tous les procès !
Que des Turcs en cela l'on suivît la méthode!
Le simple sens commun nous tiendrait lieu de Code;
Il ne faudrait point tant de frais;
Au lieu qu'on nous mange, on nous gruge,
On nous mine par des longueurs;
On fait tant, à la fin, que l'huître est pour le juge,
Les écailles pour les plaideurs.
(Jean de la Fontaine)
La photo ci-dessus (et co-dessous) est un gros plan d'un nid de frelons !

lundi 22 mars 2010
09:30 | Publié par
melanie |
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Les fleurs et les petits oiseaux, les paysages et les couchers de soleil, c'est bien. Mais je vais vous faire découvrir le monde des artisans.

Ce boulanger, dans la petite commune de Jans, est au boulot dès 2h du matin.

Il fabrique du pain-cacao, des bagatelles, des gâteaux et des pizzas.
Le pain cacao, à base de farine tradition, comporte de petits palets de cacao à l’intérieur. A la cuisson, le chocolat diffuse. « J’en vends 10-12 par jour, ce pain sucré est idéal pour les goûters et aussi pour accompagner les viandes ! ». Jans connaît pas mal de passage l’été. « Des Parisiens ont emporté des pains, des gens de la Manche m’en commandent régulièrement 30-35 pour offrir à leurs amis quand ils sont de passage à Jans »
La bagatelle, est une baguette tradition avec « label rouge », répondant à un cahier des charges très précis : 55-60 cm, de long, 4 à 5 cm de large, pas tordue, cinq coups de lame, couleur appétissante, mie bien alvéolée. Si un seul critère n’est pas réalisée, la baguette doit être vendue comme baguette ordinaire. Les contrôles, inopinés, sont stricts : propreté des locaux, cahier de bord.
Boulangerie Georget - 02 40 79 20 86
jansboulangerie@orange.fr
Bientôt : http://boulangeriegeorget.com
Et je vous invite à déguster un délicieux poème ici :
http://www.lapassiondespoemes.com/?action=viewpost&ID=2457&cat=7
Ah ... se lever sans bruit en pleine nuit et
Sur une table de fournil à la Hussard
Pétrir des miches
Faire,
Loin des regards et sans aucun remords
Au bord du four, un petit bâtard
Ou un adorable petit chou (...)
A force de manger mon pain blanc
J'aurais pris peu à peu de la brioche
Puis je me serais lancé dans les pains spéciaux
J'aurais inventé
Le pain Parasol pour les canicules
Pour rendre hommage à l'Auvergne : le pain Bougnat
Le pain Salinge, pain médical pour ceux
dont la vie ne tient qu'à un fil,
Pour la sieste le pain somme,
Un pain plus difficile à l'huile qu'à l'eau : le pain Ture
(...)

Ce boulanger, dans la petite commune de Jans, est au boulot dès 2h du matin.

Il fabrique du pain-cacao, des bagatelles, des gâteaux et des pizzas.
Le pain cacao, à base de farine tradition, comporte de petits palets de cacao à l’intérieur. A la cuisson, le chocolat diffuse. « J’en vends 10-12 par jour, ce pain sucré est idéal pour les goûters et aussi pour accompagner les viandes ! ». Jans connaît pas mal de passage l’été. « Des Parisiens ont emporté des pains, des gens de la Manche m’en commandent régulièrement 30-35 pour offrir à leurs amis quand ils sont de passage à Jans »
La bagatelle, est une baguette tradition avec « label rouge », répondant à un cahier des charges très précis : 55-60 cm, de long, 4 à 5 cm de large, pas tordue, cinq coups de lame, couleur appétissante, mie bien alvéolée. Si un seul critère n’est pas réalisée, la baguette doit être vendue comme baguette ordinaire. Les contrôles, inopinés, sont stricts : propreté des locaux, cahier de bord.
Boulangerie Georget - 02 40 79 20 86
jansboulangerie@orange.fr
Bientôt : http://boulangeriegeorget.com
Et je vous invite à déguster un délicieux poème ici :
http://www.lapassiondespoemes.com/?action=viewpost&ID=2457&cat=7
Ah ... se lever sans bruit en pleine nuit et
Sur une table de fournil à la Hussard
Pétrir des miches
Faire,
Loin des regards et sans aucun remords
Au bord du four, un petit bâtard
Ou un adorable petit chou (...)
A force de manger mon pain blanc
J'aurais pris peu à peu de la brioche
Puis je me serais lancé dans les pains spéciaux
J'aurais inventé
Le pain Parasol pour les canicules
Pour rendre hommage à l'Auvergne : le pain Bougnat
Le pain Salinge, pain médical pour ceux
dont la vie ne tient qu'à un fil,
Pour la sieste le pain somme,
Un pain plus difficile à l'huile qu'à l'eau : le pain Ture
(...)
jeudi 18 mars 2010
00:01 | Publié par
melanie |
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Autour du monument aux morts
De la commune de Jans
Les arbres ont le tronc tordu et bossu
"Les vieux châtaigniers
Dont la race agonise,
Paraissent vers le ciel
Tendre un poing révolté"
(d'après Jean Nesmy)

Pardonnez ma présence épisodique.
J'ai pris de nouvelles responsabilités
et le temps me manque.
Mais j'aime ce que je fais.
Il me faut donc composer ...
vendredi 12 mars 2010
06:45 | Publié par
melanie |
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En panne de photo en ce moment.
En panne de temps surtout !
Alors je vous invite à découvrir mes sites favoris ...
Dessin : Placide (voir ci-dessus) :
http://www.leplacide.com/dessin-de-presse/dessin-de-presse.php?dateplus=2010-03-11
Justice :
- Maître Eolas : http://www.maitre-eolas.fr/
- Maître Mo : http://maitremo.fr/
Enfance : Jean Pierre Rosenczveig :
http://jprosen.blog.lemonde.fr/
Le Fourbe et son style à la Rabelais :
http://pangloss.blog.lemonde.fr/
Et les chroniques acides-amères du Monolecte :
http://blog.monolecte.fr/
A lire en particulier : La-strategie-de-la-muleta
Et je vous souhaite de très beaux jours à venir !
mercredi 10 mars 2010
00:01 | Publié par
melanie |
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Oh ! Cœurs qui dormez, rêvez-vous ?
Voici que dans la nature
Viennent à passer des frissons.
Peu à peu s'en vont la froidure,
La neige pâle et les glaçons.
Écartant son voile superbe,
La terre apparaît et sourit ;
Des rubans d'eau courent dans l'herbe
Qui, sous leurs baisers, reverdit.
Et, là-bas, voilà que s'éveille
La voix profonde des forêts (..)
La vie, en tout, fleurit et chante
Et l'air est infiniment doux.
Il se lève une aube charmante.
(texte de Madeleine Morize, 1917)
lundi 8 mars 2010
00:01 | Publié par
melanie |
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Les chaussures : on les appelle des godasses, des pompes, des ribouis, des grolles, des charentaises...

Dans la région castelbriantaise le foyer du jeune Travailleur, ainsi que 20 mairies et autres structures, collectent des chaussures "mettables" jusqu'au 26 mars. Elles seront vendues au profit des enfants atteints du cancer, hospitalisés au CHU de Nantes, pour leur offrir des loisirs, du sport, une semaine à la mer ou à la montagne.
La route est longue, longue, longue
Marche sans jamais t'arrêter
La route est dure, dure, dure
Chante si tu es fatigué.
Tu traverseras les rivières
Sans crainte de voir s'effondrer
Le vieux pont de bois ou de pierres
Qu'ébranle ton pas cadencé.
Si la route est semée d'ornières,
Et si tu as peur de tomber
Que ta voix se fasse plus claire
Que ton chant soit plus assuré.
Si ta route est souvent austère
Garde-toi jamais d'oublier
Qu'elle te mène à la lumière
A la joie et la liberté

Dans la région castelbriantaise le foyer du jeune Travailleur, ainsi que 20 mairies et autres structures, collectent des chaussures "mettables" jusqu'au 26 mars. Elles seront vendues au profit des enfants atteints du cancer, hospitalisés au CHU de Nantes, pour leur offrir des loisirs, du sport, une semaine à la mer ou à la montagne.
La route est longue, longue, longue
Marche sans jamais t'arrêter
La route est dure, dure, dure
Chante si tu es fatigué.
Tu traverseras les rivières
Sans crainte de voir s'effondrer
Le vieux pont de bois ou de pierres
Qu'ébranle ton pas cadencé.
Si la route est semée d'ornières,
Et si tu as peur de tomber
Que ta voix se fasse plus claire
Que ton chant soit plus assuré.
Si ta route est souvent austère
Garde-toi jamais d'oublier
Qu'elle te mène à la lumière
A la joie et la liberté
vendredi 5 mars 2010
00:01 | Publié par
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Ce soir encore le ciel était si beau
que je me suis arrêtée à plusieurs reprises
Pour l'admirer.
Quel orange ! Presque irréel !

"La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur, les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s'entendre.
(...)
Les guêpes fleurissent vert
L'aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles ..."
(Poème de Paul Eluard)
mercredi 3 mars 2010
00:01 | Publié par
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Le ciel est rouge,
Il fera beau.
Dans l'homme bouge
Un coeur nouveau.
1. Les verrières sont ouvertes
Au dessus d'l'atelier,
Et j'entends l'alouette
Chanter la liberté.
Les verrières sont ouvertes
Au dessus d'l'atelier,
Et j'entends l'alouette
Chanter la liberté.
2. Ma fille sur ses tresses
A laissé se poser
La main qui la caresse
D'un noir pour l'épouser. (bis)
3. Et des champs de tuerie
Les durs soldats d'antan,
Par les moissons mûries,
Reviennent pénitents. (bis)
4. La foule est réunie
Pour des festins nouveaux,
On voit bouger la vie
Derrière les rideaux. (bis)
(Paroles Aimé Duval)
lundi 1 mars 2010
00:01 | Publié par
melanie |
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C'était le 24 février 2010

"En groupe en ligue en procession
En bannière en slip en veston
Il est temps que je le confesse
A pied à cheval et en voiture
Avec des gros des p'tits des durs
Je suis de ceux qui manifestent
Avec leurs gueules de travers
Leurs fins de mois qui sonnent clair
Les uns me trouvent tous les vices
Avec leur teint calamiteux
Leurs fins de mois qui sonnent creux
D'autres trouvent que c'est justice.
Je suis de ceux que l'on fait taire
Au nom des libertés dans l'air
Une sorte d'amoraliste
Le fossoyeur de nos affaires
Le Déroulède de l'arrière
Le plus complet des défaitistes
L'empêcheur de tuer en rond
Perdant avec satisfaction
Vingt ans de guerres colonialistes
La petite voix qui dit non
Dès qu'on lui pose une question
Quand elle vient d'un parachutiste

En groupe en ligue en procession
Depuis deux cents générations
Si j'ai souvent commis des fautes
Qu'on me donne tort ou raison
De grèves en révolutions
Je n'ai fait que penser aux autres
Pareil à tous ces compagnons
Qui de Charonne à la Nation
En ont vu défiler parole
Des pèlerines et des bâtons
Sans jamais rater l'occasion
De se faire casser la gueule
En groupe en ligue en procession
Et puis tout seul à l'occasion
J'en ferai la preuve par quatre
S'il m'arrive Marie-Jésus
D'en avoir vraiment plein le cul
Je continuerai de me battre
On peut me dire sans rémission
Qu'en groupe en ligue en procession
On a l'intelligence bête
Je n'ai qu'une consolation
C'est qu'on peut être seul et con
Et que dans ce cas on le reste"
(Chanson de Jean Ferrat, qu'on chantait avant 1968 !)

"En groupe en ligue en procession
En bannière en slip en veston
Il est temps que je le confesse
A pied à cheval et en voiture
Avec des gros des p'tits des durs
Je suis de ceux qui manifestent
Avec leurs gueules de travers
Leurs fins de mois qui sonnent clair
Les uns me trouvent tous les vices
Avec leur teint calamiteux
Leurs fins de mois qui sonnent creux
D'autres trouvent que c'est justice.
Je suis de ceux que l'on fait taire
Au nom des libertés dans l'air
Une sorte d'amoraliste
Le fossoyeur de nos affaires
Le Déroulède de l'arrière
Le plus complet des défaitistes
L'empêcheur de tuer en rond
Perdant avec satisfaction
Vingt ans de guerres colonialistes
La petite voix qui dit non
Dès qu'on lui pose une question
Quand elle vient d'un parachutiste

En groupe en ligue en procession
Depuis deux cents générations
Si j'ai souvent commis des fautes
Qu'on me donne tort ou raison
De grèves en révolutions
Je n'ai fait que penser aux autres
Pareil à tous ces compagnons
Qui de Charonne à la Nation
En ont vu défiler parole
Des pèlerines et des bâtons
Sans jamais rater l'occasion
De se faire casser la gueule
En groupe en ligue en procession
Et puis tout seul à l'occasion
J'en ferai la preuve par quatre
S'il m'arrive Marie-Jésus
D'en avoir vraiment plein le cul
Je continuerai de me battre
On peut me dire sans rémission
Qu'en groupe en ligue en procession
On a l'intelligence bête
Je n'ai qu'une consolation
C'est qu'on peut être seul et con
Et que dans ce cas on le reste"
(Chanson de Jean Ferrat, qu'on chantait avant 1968 !)
jeudi 25 février 2010
23:18 | Publié par
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"Dans ma maison vous viendrez
D'ailleurs ce n'est pas ma maison
Je ne sais pas à qui elle est
Je suis entré comme ça un jour
Il n'y avait personne
Seulement des piments rouges accrochés au mur blanc
Je suis resté longtemps dans cette maison
Personne n'est venu
Mais tous les jours et tous les jours
Je vous ai attendus
Je ne faisais rien
C'est à dire rien de sérieux
Quelquefois le matin
Je poussais des cris d'animaux
Je gueulais comme un âne
De toutes mes forces
Et cela me faisait plaisir
Et puis je jouais avec mes pieds
C'est très intelligent les pieds
Ils vous emmènent très loin
Quand vous voulez aller très loin
Et puis quand vous ne voulez pas sortir
Ils restent là ils vous tiennent compagnie
Et quand il y a de la musique ils dansent ..."
(Paroles de Jacques Prévert)

mercredi 24 février 2010
00:14 | Publié par
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Il fait gris
Le vent souffle en tempête.
De son unique branche
Une émonde implore le ciel
"Avancer dans la tempête,
Avancer encore et toujours,
Ne pas se retourner,
Ne pas regretter,
Garder bien haut la tête,
Continuer encore et toujours.
Sourire, rire,
Ne pas fuir,
Affronter la réalité,
Ne pas se laisser aller"
(source : http://www.lexode.com/poemes/encore-et-toujours,35029.html)
lundi 22 février 2010
00:01 | Publié par
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Cette "petite dame" a fête ses 100 ans. Née le 16 février 1910, elle est entrée en apprentissage chez « le père Morin » à Béré et est devenue matelassière avant d’épouser un forgeron travaillant chez Huard. Ce n’est qu’à 97 ans qu’elle est entrée à la MAPA. Alerte, enjouée, elle arpente les couloirs de la maison, toujours prête à dire un mot gentil. Et tous les soirs elle retrouve des ami-e-s pour une partie de coinchée. « J’ai été heureuse dans ma vie » dit-elle « et je suis bien ici » - « Et je suis heureuse de vous voir tous autour de moi. Je ne pensais pas que j’avais tant d’amis » dit-elle avec humour.
Avec respect, émotion, plaisir, le personnel lui a souhaité un bon anniversaire en chansons, avec la chorale de la MAPA. « On n’a pas tous les jours cent ans / ça nous arrive une fois seulement ‘’. Le directeur des soins, de son côté, a retracé les grands événements des années 1910 (première loi sur la retraite à 65 ans), 1920, 1930, 1940 (naissance d’Arlette Laguillier), 1980 (entrée de la première femme à l’Académie Française), 2000 (loi des 35 h). Puis il lui a présenté ses « meilleurs vœux pour d’autres printemps »
Cette petite dame a encore toute sa tête et toutes ses jambes . Je vous souhaite, à tous, une longue vie si bien remplie.
vendredi 19 février 2010
00:01 | Publié par
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Il était beau.
Sur la route je me suis arrêtée.

Qu'y a-t-il de plus beau qu'un arc en ciel ?
Cet amas de couleurs
Union simple de la pluie et du soleil
Synonyme du bonheur
Bleu pour la joie,
Blanc pour la foi
Rouge pour l'émoi
Mauve pour lilas
Rose symbole de l'amitié
Celle que le rouge veut enlever
Celle que le blanc veut soigner
Celle que le noir veut s'approprier ...
(Source : http://poemes.iceteapeche.com/poemes/arc_en_ciel/divers/26718_L_ARC_EN_CIEL.php)
Sur la route je me suis arrêtée.

Qu'y a-t-il de plus beau qu'un arc en ciel ?
Cet amas de couleurs
Union simple de la pluie et du soleil
Synonyme du bonheur
Bleu pour la joie,
Blanc pour la foi
Rouge pour l'émoi
Mauve pour lilas
Rose symbole de l'amitié
Celle que le rouge veut enlever
Celle que le blanc veut soigner
Celle que le noir veut s'approprier ...
(Source : http://poemes.iceteapeche.com/poemes/arc_en_ciel/divers/26718_L_ARC_EN_CIEL.php)
mercredi 17 février 2010
00:01 | Publié par
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C'est la période des élections.
Les ministres se font beaucoup voir dans nos campagnes.
Tous ceux du dessin ci-dessus sont venus à Châteaubriant.
En quelques années.
Ca coûte cher et ça ne rapporte pas gros !
Nous inaugurons des coquilles vides.
Mais les usines se laissent désirer.
Nous sommes au plus haut taux de chômage (des Pays de Loire)
Et aux plus bas revenus !
lundi 15 février 2010
00:01 | Publié par
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Ce matin de janvier, il faisait frisquet, mais beau.
Je me suis arrêtée, prendre une photo.

C'est un petit chemin couleur de paradis,
Les vents n'y dansent qu'en sourdine,
Les sources pures se font câlines,
Les branches d'arbres offrent leurs fruits
Il n'y a là que des amis.
C'est un petit chemin sans problème et sans peur
Qui ne connaît que le bonheur.
(source : http://loveme.skynetblogs.be/post/7159716/le-petit-chemin)
Je me suis arrêtée, prendre une photo.

C'est un petit chemin couleur de paradis,
Les vents n'y dansent qu'en sourdine,
Les sources pures se font câlines,
Les branches d'arbres offrent leurs fruits
Il n'y a là que des amis.
C'est un petit chemin sans problème et sans peur
Qui ne connaît que le bonheur.
(source : http://loveme.skynetblogs.be/post/7159716/le-petit-chemin)
vendredi 12 février 2010
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Par ces temps froids
Je vous envoie
Un lieu de pique-nique ensoleillé
Au bord des marais salants...

Pour faire un pique-nique
Ecologique
Prenez des choux
Frisés
Pour faire des assiettes.
Grignotez des bouquets de chou-fleur
Des mignonnes carottes
Des radis en boules rouges
et de fruits crus
Avec des sauces maison.
Dans les champs de blé
Cueillez des pailles
Pour boire
Ou bien buvez dans le creux
De votre main
Et souriez à la vie.
Je vous envoie
Un lieu de pique-nique ensoleillé
Au bord des marais salants...

Pour faire un pique-nique
Ecologique
Prenez des choux
Frisés
Pour faire des assiettes.
Grignotez des bouquets de chou-fleur
Des mignonnes carottes
Des radis en boules rouges
et de fruits crus
Avec des sauces maison.
Dans les champs de blé
Cueillez des pailles
Pour boire
Ou bien buvez dans le creux
De votre main
Et souriez à la vie.
mercredi 10 février 2010
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Cet homme est en stage de paysagiste
à la Maison Familiale de Riaillé.
Il prépare un décor en plumes de paon.

(Le roi des animaux, un jour, distribue à ses sujets les bienfaits de Dame Nature.
Mais il y a des mécontents. L'un d'eux se plaint :)
"Sire lion, dit le poulet,
Je ne suis qu'une humble volaille,
Mais j'accomplis, vaille que vaille,
Ma tâche au prix d'un grain de blé.
Or, le paon que je vois ici,
Aux pieds de Votre Majesté,
Est bien plus noblement traité
Et bien plus grassement nourri !
Et que fait-il, jour après jour ?
Il fait la roue, pour vous complaire,
Mais hors cela ne sait rien faire
Si ce n'est vous faire sa cour !"
A ces mots, le Roy courroucé,
A coups de griffes, à coups de dents,
Le déchirant et le mordant,
Dépeça le gallinacé,
Et dévora ce chenapan
Avec son invité, le paon.
Moralité :
Selon que vous saurez à vos patrons complaire,
Et jouer le rôle du paon,
De toutes leurs faveurs serez bénéficiaires,
Et serez promus aisément.
JM-P avril 2005
(Source : http://fable.jepoeme.com/discussion-213830-Le_lion_le_poulet_et_le_paon/1.html)
à la Maison Familiale de Riaillé.
Il prépare un décor en plumes de paon.

(Le roi des animaux, un jour, distribue à ses sujets les bienfaits de Dame Nature.
Mais il y a des mécontents. L'un d'eux se plaint :)
"Sire lion, dit le poulet,
Je ne suis qu'une humble volaille,
Mais j'accomplis, vaille que vaille,
Ma tâche au prix d'un grain de blé.
Or, le paon que je vois ici,
Aux pieds de Votre Majesté,
Est bien plus noblement traité
Et bien plus grassement nourri !
Et que fait-il, jour après jour ?
Il fait la roue, pour vous complaire,
Mais hors cela ne sait rien faire
Si ce n'est vous faire sa cour !"
A ces mots, le Roy courroucé,
A coups de griffes, à coups de dents,
Le déchirant et le mordant,
Dépeça le gallinacé,
Et dévora ce chenapan
Avec son invité, le paon.
Moralité :
Selon que vous saurez à vos patrons complaire,
Et jouer le rôle du paon,
De toutes leurs faveurs serez bénéficiaires,
Et serez promus aisément.
JM-P avril 2005
(Source : http://fable.jepoeme.com/discussion-213830-Le_lion_le_poulet_et_le_paon/1.html)
lundi 8 février 2010
00:05 | Publié par
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Bonsoir, il est minuit, comme toutes les nuits et je ne suis point encore couchée ... Et demain je me lève tôt, comme tous les jours. Et la vie est trop courte ... Allons, je vous envoie quand même une photo, mais ce sera sans doute, désormais, tous les deux jours.

Que font ces gens avec leurs pelles, leurs bandeaux de plastique noir et leurs seaux ? Ils fabriquent une barrière pour empêcher les crapauds et grenouilles de traverser la route. Les petites bêtes tombent dans le seau (qui sera caché en terre) et, tous les matins, quelqu'un vient les chercher pour leur faire traverser la route vers les mares. C'est la saison des amours chez les batraciens.Qui sait si, parmi eux, ne se cache pas quelque prince charmant ?
Un très gros, très beau crapaud,
un jour d'été chaud, trop chaud,
voulut boire un verre d'eau.
Coiffé d'un très grand chapeau,
un énorme sombrero,
il entra dans un bistrot
Ô "Garçon ! Un bon verre d'eau
Ni d'alcool, ni d'apéro,
Mais pas de l'eau du ruisseau !
Je suis un riche crapaud,
je loge dans un château
sur la colline là-haut.
Ma valise : du croco,
et mes sous, francs et euros
sont cachés dans mon chapeau.
Il a bu son verre d'eau
et donné un euro
au garçon pour son écot.
Il a remis son chapeau
et a repris aussitôt
la route dans son auto.
Un crapaud dans une auto
qui porte un beau sombrero
et qui va dans un bistrot
pour y boire un verre d'eau ?
Après tout, c'est rigolo
et personne n'y croit trop.
(source : http://perinet.blogspirit.com/archive/2009/04/01/journee-du-crapaud.html)

Que font ces gens avec leurs pelles, leurs bandeaux de plastique noir et leurs seaux ? Ils fabriquent une barrière pour empêcher les crapauds et grenouilles de traverser la route. Les petites bêtes tombent dans le seau (qui sera caché en terre) et, tous les matins, quelqu'un vient les chercher pour leur faire traverser la route vers les mares. C'est la saison des amours chez les batraciens.Qui sait si, parmi eux, ne se cache pas quelque prince charmant ?
Un très gros, très beau crapaud,
un jour d'été chaud, trop chaud,
voulut boire un verre d'eau.
Coiffé d'un très grand chapeau,
un énorme sombrero,
il entra dans un bistrot
Ô "Garçon ! Un bon verre d'eau
Ni d'alcool, ni d'apéro,
Mais pas de l'eau du ruisseau !
Je suis un riche crapaud,
je loge dans un château
sur la colline là-haut.
Ma valise : du croco,
et mes sous, francs et euros
sont cachés dans mon chapeau.
Il a bu son verre d'eau
et donné un euro
au garçon pour son écot.
Il a remis son chapeau
et a repris aussitôt
la route dans son auto.
Un crapaud dans une auto
qui porte un beau sombrero
et qui va dans un bistrot
pour y boire un verre d'eau ?
Après tout, c'est rigolo
et personne n'y croit trop.
(source : http://perinet.blogspirit.com/archive/2009/04/01/journee-du-crapaud.html)
vendredi 29 janvier 2010
00:01 | Publié par
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Je vous abandonne ... quelques temps
Car le temps me manque
et quelques pannes informatiques
m'occupent de façon ... dramatique !
(Pas de quoi en faire un drame quand même
J'ai juste besoin de quelques jours)
A revederci, ami(e)s
"Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps"
(paroles de Michel Fugain)
jeudi 28 janvier 2010
00:01 | Publié par
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Ce n'est pas souvent que je vous offre un ciel.
Mais il fait froid et la voûte céleste est si belle

Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme!
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
U n oiseau sur l'arbre qu'on voit,
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
vient de la ville.
Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
(Poème de Paul Verlaine, lors de ses deux ans de prison)
Pour des explications, lire ici :
http://verlaineexplique.free.fr/sagesse/leciel.html
Mais il fait froid et la voûte céleste est si belle

Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme!
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
U n oiseau sur l'arbre qu'on voit,
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
vient de la ville.
Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
(Poème de Paul Verlaine, lors de ses deux ans de prison)
Pour des explications, lire ici :
http://verlaineexplique.free.fr/sagesse/leciel.html
mercredi 27 janvier 2010
00:01 | Publié par
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Mais tout ce qui brille n'est pas or.
Ici ce sont des copeaux de bronze
photographiés dans l'entreprise Cocaud à Louisfert
Prenez un mot, prenez en deux
Faites-les cuir' comme des oeufs
Prenez un petit bout de sens
Puis un grand morceau d'innocence
Faites chauffer à petit feu
Au petit feu de la technique
Versez la sauce énigmatique
Saupoudrez de quelques étoiles
Poivrez
... Et puis mettez les voiles
(Poème de Raymond Queneau)
mardi 26 janvier 2010
00:01 | Publié par
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Vos mains me charment ou m'indiffèrent
Elles remplacent tous les écriteaux
Tantôt altières, tantôt austères.
Elles parlent de vous mieux que des mots.
Il en existe de toutes sortes
Main de velours ou poigne de fer.
Et les histoires qu'elles me colportent
Abritent en elles bien des mystères
Et quand vos mains me font rêver
Qu'elles sont capables de m'émouvoir
Je leur invente des secrets
Mais c'est l'affaire d'une autre histoire
(Poème de Ladyazrielle)
(Photo prise le 25 janv dans l'entreprise Cocaud à Louisfert)
sarl.cocaud@wanadoo.fr
lundi 25 janvier 2010
00:01 | Publié par
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Une photo, une affiche plutôt, qui n'est pas de moi.
Invitation au spectacle 'A m'Aime la Terre"
29-30 janvier à Châteaubriant. - 02 40 81 19 99
Deux femmes journalistes.
L’une dans la maturité de son métier est enceinte
et parle parfois avec son enfant à naître en terre palestinienne.
L’autre, plus jeune, danse les mots de l’exil
et témoigne du drame tchétchène.
Les paroles de ces femmes se rencontrent par delà les frontières, et le dialogue permet alors le rapprochement universel des luttes.

A m’Aime la terre
La journaliste : Tes paroles sont fraîches, elles désaltèrent. J’avais la gorge tellement brûlante ! Faradj m’a dit : « On ne peut supporter et oublier les souffrances du passé, que si l’on a l’espoir de construire un avenir. » Dis-moi où est la solution ?
(…)
La jeune fille : "Il s'agit de comprendre ce qui nous est arrivé."... Ce sont les mots du vieux Tchékov. Nous et nos peuples ! Car c'est de nous qu'il s'agit. De la sauvagerie qui a envahi nos coeurs ! Et l'histoire qui sans cesse recommence !
(…)
La jeune fille : Il y a la terre, toute cette terre à aimer. Continuer pour celles et ceux qui n'ont pas droit à la parole, créer un journal, écrire, écrire encore... et que personne ne puisse dire un jour qu'il ne savait pas.
(…)
La jeune fille : Sans trêve, sans répit, dans la solitude, écrire toujours. Qu'est-ce qui me pousse à être toujours sur le champ de bataille, à me battre seule contre une armée entière, contre l'arbitraire, avec comme seule arme une poignée de mots, munitions dérisoires d'un dictionnaire.
(Extraits du spectacle écrit par Alexis Chevalier et le théâtre Messidor) (Photo Loïc Mony, affiche Stéphane Phelippot)
vendredi 22 janvier 2010
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A votre santé !
Buvez de l'eau !

L'arrosoir pleut
l'arrosoir pleure
il a du chagrin pour les fleurs
l'arrosoir pleut
l'arrosoir pleure
il donne tout le fond de son coeur
Buvez de l'eau !

L'arrosoir pleut
l'arrosoir pleure
il a du chagrin pour les fleurs
l'arrosoir pleut
l'arrosoir pleure
il donne tout le fond de son coeur
jeudi 21 janvier 2010
00:01 | Publié par
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Il dissipe le jour,
Il montre aux hommes les images déliées de l'apparence,
Il enlève aux hommes la possibilité de se distraire,
Il est dur comme la pierre,
La pierre informe,
La pierre du mouvement et de la vue,
Et son éclat est tel que toutes les armures, tous les masques en sont faussés
Ce que la main a pris dédaigne même de prendre la forme de la main,
Ce qui a été compris n'existe plus,
L'oiseau s'est confondu avec le vent,
Le ciel avec sa vérité,
L'homme avec sa réalité.
Poème de Paul Eluard - Le miroir d'un moment
in Capitale de la Douleur - 1926
Miroir vu dans le foyer Ehretia, à Châteaubriant
ainsi que ce porte-manteau original.

mercredi 20 janvier 2010
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La première est prise à Moisdon, la seconde sur la route de Treffieux à Issé (en très mauvais état !)

Je sais une église, au fond d'un hameau (...)
Et souvent, lassée, quand tombe la nuit
J'y viens à pas lents bien loin de tout bruit
Faire une prière ...
Un calme imposant y saisit tout l'être
Avec le printemps un parfum pénètre
Muguet et jasmin

Je sais une église, au fond d'un hameau (...)
Et souvent, lassée, quand tombe la nuit
J'y viens à pas lents bien loin de tout bruit
Faire une prière ...
Un calme imposant y saisit tout l'être
Avec le printemps un parfum pénètre
Muguet et jasmin

mardi 19 janvier 2010
00:01 | Publié par
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Il y avait à Châteaubriant
un petit chemin sauvage,
herbeux et bordé de fossés.
Les arbres et les arbustes, avec le temps,
y avaient tressé une voûte gothique.
Que croyez-vous qu’il arriva ?
Des engins élaguèrent la végétation
à grands coups de lamier;
les fossés furent comblés ;
un ruban de goudron fut posé et,
pour que la nature ne reprenne pas ses droits,
une large bande de gros graviers longe latéralement le goudron.
On dit que ce chemin, au XIIIe siècle,
fut emprunté par le page venu annoncer à Dame Sibylle,
la venue de Geoffroy V, seigneur de Châteaubriant, de retour des Croisades.
Dame Sibylle mourut d’émotion dans les bras de son époux.
Le page n’est plus et le chemin a perdu tout son cachet. Vive le goudron !
lundi 18 janvier 2010
00:01 | Publié par
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Tout se tait, tout est mort ! L'arbre, veuf de chansons,
Etend ses rameaux nus sous les mornes saisons;
Quelque craquement sourd s'entend par intervalle;
Debout, il se dévore, il se ride, il attend ...
(Poème de Sainte Beuve)
Ce vieil arbre attend le printemps
Déjà il saute le mur qui le tient enfermé.
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